1. |
Baisser les yeux
02:31
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J’ai un plan tu voulais l’entendre
J’l’avais façonné avant
J’l’avais commencé au bout
J’aurais pas su autrement
Et le temps j’allais le suspendre
J’allais m’envoler avant
D’avoir vécu jusqu’au bout
J’aurais pas pu autrement
Ho Trop vite et trop clair
Si je pouvais baisser les yeux
Si j’essayais trop bien trop peu
Je disparais gazer les feux
qui restent
Toutes les fois où je voulais tout
Étaient prises au fond de moi
Tous les gens qui nous croyaient fous
J’les regardais autrement
Ho Le risque est trop frêle
Si je pouvais baisser les yeux
Si j’essayais trop bien trop peu
Je disparais gazer les feux
qui restent
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2. |
Détours
02:52
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Je croisais les pieds / J’oubliais
J’oubliais mon nom pas le tiens
Et un beau jour t’avais su comment faire
pour me faire marcher
Je le vois bien j’ai perdue encore
et dans les efforts je creusais si fort
Han Plus d’un tour j’allais faire
Tous les détours j’allais taire
Tu n'attends plus rien / rien de moi
Han Plus d’un tour j’allais faire
Tous les détours j’allais taire
Je n'entends plus rien / rien que toi
J’ai croisé le fer / J’essayais
d’échanger mon sort pour le tiens
Au creux des jours j’ai pas su comment faire
Je me vois chercher
Je le vois bien j’ai perdue encore
et dans les efforts je creusais si fort
Han Plus d’un tour j’allais faire
Tous les détours j’allais taire
Tu n'attends plus rien / rien de moi
Han Plus d’un tour j’allais faire
Tous les détours j’allais taire
Je n’entends plus rien / rien que toi
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3. |
L'inconnu
03:42
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Et je me prends dans l’inconnu
Je voulais voir de loin
Et je déconne / Je tente d’esquiver la fin
Le prix ne me fait rien
Han Je te regarderai
Quand les journées se confondent
dans les miroirs, je n’me reconnais pas
Et je perdais conscience de tout
de son regard, la vie plongeait sur moi
Les journées se confondent
dans les couloirs, tu n’me reconnais pas
Si je prenais conscience de tout
de mon départ, la vie flancherait sur moi
Je devenais c’que j’ai connue
Je voulais croire de loin
Et je décolle, je crampe et j’écrivais la fin
Le pire je ne sent rien
Han Un jour j’la retrouverai
Quand les journées se confondent
dans les miroirs, je n’me reconnais pas
Et je perdais conscience de tout
de son regard, la vie plongeait sur moi
Les journées se confondent
dans les couloirs, tu n’me reconnais pas
Si je prenais conscience de tout
de mon départ, la vie flancherait sur moi
La vie flancherait sur moi
La vie flancherait sur moi
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4. |
La vie, les gens
03:13
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Quand je me tanne et j’ai envie de hauts
y’a des gens qui me répondent ‘’cours!
Le feu est pris, le sang réchauffe’’ / Je savais…
Et j’en redemande
La vie, les gens nous aurons plus d’une fois
Je fige et je comble
J’faisais tout pour le vivre une autre fois
Et j’en redemande
La vie, les gens nous aurons plus d’une fois
Je fige et je comble
J’faisais tout pour le vivre une autre fois
Hou Quand j’ai honte et j’ai envie de hauts
y’a des voix qui me répondent ‘’cours!
Les yeux sont lourds les gens s’échaudent au sommet’’
Et j’en redemande
La vie, les gens nous aurons plus d’une fois
Je fige et je comble
J’faisais tout pour le vivre une autre fois
Et j’en redemande
La vie, les gens nous aurons plus d’une fois
Je fige et je comble
J’faisais tout pour le vivre une autre fois
Hou Ha Hou Haha
Et j’en redemande
La vie, les gens...
Je fige et je comble...
Et j’en redemande
La vie, les gens nous aurons plus d’une fois
Je fige et je comble
J’faisais tout pour le vivre une autre fois
Et j’en redemande
La vie, les gens nous aurons plus d’une fois
Je fige et je comble
J’faisais tout pour le vivre une autre fois
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5. |
Mirages
03:02
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Y’a ce trop qui déborde
Y’a ces flèches qui fonçait sur toi
Et si tu me les lancent en retour
m'enleverait tu le choix?
Pas de mots qui s’amènent en douce
et je fige de ce pas
pour m’expliquer ces rêves en boucle
qui n’parlaient que de toi
Entre les mirages
je touchais sur rien
Et pourquoi tu gage
sur moi? J’en sais rien
C’qui nous sépare
coule entre nos mains
qui se regardent
Les tapis se déroulent
sur mes peurs qui fonçait sur moi
J’avais placé un mur sur lequel
je déposerai ta voix
Entre les mirages
Je touchais sur rien
Et pourquoi tu gage
sur moi? J’en sais rien
C'qui nous sépare
coule entre nos mains
qui se regardent
Si toutes les heures se vivaient encore mieux?
L’espoir qui recommençait Han!
J’me ronge de te demander si tu veux
J’me demande si je rêve encore
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6. |
Les routes obligées
02:41
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Comme si j’avais voulu
Comme si j’étais en gain de confiance
Même si j’ai tout perdu
j’avais plus ou moins rien à rendre
J’oubliais demain
L’avenir m’étranglera hoho
Personne ne disait rien
Le même refrain encore la même chose
La même chose
Tu marchais trop fort
le monde à tes pieds
On m'avait fait prendre
des routes obligées
J'les ai vaincus t’avais tort
J'les ai vaincus t’avais tort
J'les ai vaincus t’avais tort
Et puis je l’ai connue
C'était d’autant plus difficile
Non tu n’as rien vécu
Et on se trouveras inutile
Avec un peu d’chance
j’retrouverai des parcelles de raison
Et je voulais t’entendre
Finalement j’avais raison
Finalement j’avais raison
Tu marchais trop fort
le monde à tes pieds
On m'avait fait prendre
des routes obligées
J'les ai vaincus t’avais tort
J'les ai vaincus t’avais tort
J'les ai vaincus t’avais tort
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7. |
Pour un instant
03:19
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Mon corps demande c’que j’ai en banque
Le flou qu’j’avais semé avant...
Tout ça me prends au cou
Je ne m’étonnais pas / Je n’vous reconnais pas
J’y croyais / Honnêtement / Pour une fois/ et je tenais encore pour un instant
J’y croyais / Honnêtement / Aussi loin / Je le criais encore pour un instant
je vois en double le coeur à l’aube
C’est tout c’que j’ai trouver pourtant
Et ça me prends le cou
L’envie ne cesse pas / Le bruit ne cesse pas
Je vois des têtes qui tournent
J’échange plus rien je donne
Je vois vos têtes qui tournent
Je change plus rien j’détonne
J’y croyais / Honnêtement / Pour une fois / et je tenais encore pour un instant
J’y croyais / Honnêtement / Aussi loin pour un instant
Je le criais encore pour un instant
Je le criais encore
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8. |
Le calme
03:54
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Sur mon dos je trainais tout ceux que j’étais
J’me raconte des histoires
elles me tenaient par la main
Ho tu les connaissais
Y’a des tuyaux qui craquent au fond de l’hiver
Je décollais pour comprendre
Je tournais dans ta main
Toi qu’est ce que t’attendais?
Comme si je n’attendais pas
Comme si j’dormais encore mieux
Le calme devient pire / Les jambes me fendent en deux
j’avais perdue le compte / Au fond c’est l’ivresse
qui me garde et qui rongeait
c’qu’il restait dans ma main
De l’espoir et plus rien...
Comme si je n’attendais pas
Comme si j’dormais encore mieux
Le calme devient pire / Les jambes me fendent en deux
Comme si je n’attendais pas
Comme si j’dormais encore mieux
Le calme devient pire / Les jambes me fendent en deux
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9. |
Et tout s'effondre
05:06
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Vaut mieux s’éloigner encore
Et si je me régale
je partirais mieux je penses
Et je demanderai
si tu connaissais le combat
Si tu connaissais le combat
J’ai du mal à tous condamnés
Je m’éveille
Et tout s'effondre
même si je danse
Nos corps avaient pris
ensemble
Et tout s'effondre
dans tous les sens
Nos corps avaient pris
l’avance
Et j’avais peur
Non oui non oui
j’avais peur de rien
Et je demanderai
si tu connaissais le combat
Si tu connaissais le combat
J’ai du mal à te pardonner
Je m’éveille
Et tout s'effondre
même si je danse
Nos corps avaient pris
l’avance
Et tout s'effondre
dans tous les sens
Nos corps avaient pris
ensemble
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Lucill Montreal, Québec
Lucill
(Raphaël Bussières) tapisse son univers
musical d'indie et de rock alternatif, qui se
défragmente en
touches psych folk.
Lucill, de sa voix posée, susurre des pièces sans détour qui dépeignent une réalité non polie et actuelle sur
trame inclusive.
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